Services pour le maraichage en traction animale
La traction animale... Pour le maraîchage ?
Là, l’impact de la traction animale va se révéler la plus adaptée à la préservation de la structure du sol.
En maraîchage, le travail se fait toujours à deux.
Le meneur doit toujours être secondé par un assistant qui assure la sécurité du chantier. En effet, l’environnement maraîcher, avec ses filets, ses ouvrants de serres, ses mini tunnels, ses paillages plastiques et lignes d’irrigation, n’est pas facile à appréhender pour un cheval, surtout dans les secteurs très ventés.
La valorisation du sol devenant optimum, on retrouvera rapidement, dans le produit finit, des bouquets aromatiques depuis longtemps oubliés.
Le cheval permet de réduire les fourrières. Il se déplace dans les parcelles en enjambant les lignes d’irrigation, et avec un outil adapté, a les mêmes rendements horaires qu’un tracteur, avec pour avantage une meilleure préservation de la culture.
Travail sous serre
Cas particulier du travail sous serre : pas d’émission polluante gênante pour l’utilisateur, les cultures en place ou à venir.
Un tracteur ou un motoculteur voit une grande partie de ses gaz d’échappement se déposer sur les parois de la serre. Parois qui, sous l’effet de la condensation, laissent tomber ses dépôts sur les sols et les cultures. La plupart des serres étant irriguées par goutte à goutte, aucune pluie ne vient lessiver ces polluants. Ainsi, après des années d’usage, ces concentrations de métaux lourds et d’hydrocarbures sont bien supérieures à celles relevées en culture plein champ.
Avec le cheval, aucune nuisance à craindre, et cadence de travail au moins équivalente à celle des engins.